Les parasites animaux
Les nématodes sont des petits vers cylindriques (inférieurs au mm) qui se développent sur différents organes de la plante. Il en existe plusieurs espèces, inféodées aux parties aériennes ou au système racinaire. Leur identification passe obligatoirement par l’analyse nématologique.
Le plus fréquent, le nématode des tiges
Au champ, dès la levée, les jeunes plantes attaquées peuvent mourir et au printemps suivant, les pieds ayant survécu restent nains, boursouflés avec des gonflements au collet. La tige s’épaissit, les entre-nœuds se raccourcissent. Les feuilles gonflent et se déforment.
Ils se conservent sur les semences et les débris végétaux.
Les premières infestations sont dues soit aux semences contaminées, soit à l’apport de débris végétaux contaminés par les outils de travail (barres de coupe…). Ensuite, les symptômes s’étendent de plante à plante par le déplacement des nématodes, dans les couches superficielles du sol, en présence de forte humidité. Ces derniers contaminent l’ensemble du pied et remontent dans les tissus de la tige jusqu’aux graines lors de leur formation.
Limiter leur présence par des mesures prophylactiques, des procédés culturaux et la sélection variétale
L’implantation exige des semences certifiées indemnes. L’utilisation de variétés résistantes constitue un progrès important pour limiter les attaques. Dans les parcelles déjà attaquées, la rotation culturale est la méthode de lutte la plus facile en utilisant des cultures non-hôtes, ne multipliant pas ou peu le parasite. Il faut attendre en moyenne huit ans avant de revenir à la culture d’une légumineuse sensible au nématode.
Les nématodes des racines
Les plus nuisibles appartiennent aux genres endoparasites. Leurs symptômes se manifestent sous forme de galles ou de nodosités sur les racines, de nécroses ou par la prolifération des racines secondaires. La lutte est difficile car beaucoup sont polyphages.